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Echange et partage de nos découvertes

16 mai 2020

9 ème lettre de notre curé Vendredi 15 Mai 2020

Chers paroissiens,


Comme convenu, voici le neuvième mot du Curé que vous pourrez retrouver sur le site de nos paroisses. Un mot pour prendre des nouvelles et s’en donner, pour nourrir modestement avec bien d’autres propositions de l’Eglise universelle et diocésaine ce temps de désert imposé pour en faire un temps de grâce.
Depuis le lundi 11 mai les choses ont un peu changé dans l’ordinaire de nos vies, mais il nous faut rester vigilant car le virus n’a pas quitté notre pays ni notre département alors prudence et bon sens en toutes choses.
Ce temps vécu confiné, je ne sais pas pour vous, m’a permis de découvrir ou de redécouvrir des personnes avec qui je vis, je travaille ou avec qui je suis en lien depuis de nombreuses années.
Mais le cadeau qui m’a été fait pendant ce temps où mes déplacements étaient restreints, cela a été de pouvoir découvrir de nouvelles personnes d’un entourage proche que je ne côtoyais pas car elles ne sont pas en lien direct avec les priorités et les urgences de mon agenda si bien rempli en temps normal.
Ces rencontres impromptues m’ont donné de prendre du temps avec le pâtissier du bout de ma rue, mes deux vendeurs de légumes, des personnes de mon quartier qui ont partagé les mêmes conditions de vie et d’existence que moi. Elles m’ont invité à penser à l’avenir et à m’interroger…
Oui, comment moi, mais aussi toute la communauté de nos paroisses, pourrait-on garder le lien avec toutes ces personnes qui ne sont pas en demande de sacrement ou qui sont tellement loin de ma réalité ecclé

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siale et de tout ce qui fait le quotidien de ma vie de prêtre et de curé de paroisse.
Qu’est-ce qui fait qu’une rencontre peut être possible à la manière de Jésus s’arrêtant au puits de la samaritaine ?
Alors cette semaine, je vous invite à prendre du temps pour pointer ces personnes qui ont croisé votre chemin dans ce temps de confinement et à vous interroger :
Comment garder ces liens, des liens gratuits qui font grandir en humanité et nous
permettent de partager ce qui nous fait vivre ?
Prenez bien soin de vous et soyez prudent
P Didier DUBRAY

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9 mai 2020

8 éme lettre de notre curé Vendredi 8 Mai 2020

 

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Chers paroissiens
Comme convenu, voici le Huitième mot du Curé que vous pourrez retrouver sur le site de nos paroisses. Un mot pour prendre des nouvelles et s’en donner, pour nourrir modestement avec bien d’autres propositions de l’Eglise universelle et diocésaine ce temps de désert imposé pour en faire un temps de grâce.
Pour ce huitième mot je voudrais m’arrêter avec vous dans ce mois de mai et sur la personne de la vierge marie.
Marie, qu’on a l’habitude de prier plus particulièrement durant ce mois de Mai, mais pour quelle raison ?

Un peu d’Histoire : Pas moins de cinq mois de l’année sont spécifiquement consacrés à la Sainte Vierge, dont celui que nous venons de commencer. MAI, C’est le plus ancien et le plus connu des mois consacrés ; c’est, officiellement depuis 1724, le mois de Marie. Dans l’Antiquité, mai est considéré comme défavorable au mariage et c’est pour cette raison qu’il aurait été choisi comme période pour célébrer la Sainte Vierge.

Le « mois de Marie » voit le jour à Rome avant de se diffuser dans les États pontificaux, de convertir l’Italie tout entière et enfin l’ensemble de l’Église catholique. Que le pape François, un jésuite, ait décidé le 13 octobre 2013 de consacrer le monde au Coeur immaculé de Marie n’est pas très étonnant : la promotion du « mois de Marie » doit en effet beaucoup aux Jésuites italiens qui publient de nombreux ouvrages sur le sujet au début du XVIIIe siècle.

Le « mois de Marie » atteint la France à la veille de la Révolution. La vénérable Louise de France, fille de Louis XV et prieure du carmel de Saint-Denis, fait traduire certains ouvrages jésuites et devient une zélée propagatrice de cette dévotion mariale. Cet usage prend un caractère général après son approbation officielle par Pie VII. Le clergé constitutionnel français s’oppose alors farouchement à cette dévotion et certains évêques en sont même des adversaires résolus. Si les jésuites semblent bien avoir été les initiateurs du « mois de Marie », les Camilliens revendiquent l’honneur de l’avoir inauguré dans sa forme actuelle, en 1784, dans l’église de la Visitation de Ferrare.

Pour certains, les Jésuites n’ont fait que codifier des pratiques plus anciennes en recommandant que, la veille du 1er mai, dans chaque maison, on dresse un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant lequel, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour prier en l’honneur de la Sainte Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à mettre en application le lendemain.


Riche de tout cela, je voudrais faire résonner ce mois de mai si particulier en cette année 2020 où chacun et chacune d’entre nous est confiné pour un peu de temps encore je l’espère, avec une hymne que chante la communauté des moines cisterciens de Tamié.


Dans cette hymne, Marie nous est présentée comme : « une femme dont on a rien dit ».
Il est vrai que seul Luc dans son Evangile et dans les actes des apôtres nous parle plus que les autres évangélistes de Marie. Elle a une place centrale dans les premiers chapitres de son Evangile. Elle n’est pourtant là, que pour nous conduire au Christ, son enfant, son fils, son Seigneur.
Elle est au centre, par son humilité silencieuse qui laisse faire dans sa vie le travail de la grâce de Dieu dans tous les instants de son existence.
Du oui à l’ange Gabriel à sa présence au milieu des apôtres au cénacle, de ses mains ouvertes pour accueillir le don de Dieu à ses bras ouverts pour accueillir le corps de son fils meurtri à la croix, la grâce et la force de la confiance transpire en elle. C’est ce qui fait d’elle la compagne des puissants comme des petits, toutes et tous égaux pour l’invoquer.


Ne pourrait-elle pas dans ce temps que nous avons à vivre nous aider à entrer pas à pas dans son abandon et sa confiance pour suivre les pas de son Fils ?
Ne pourrait-on pas nous mettre à son école, en réapprenant à ouvrir nos mains pour accueillir dans la paix le temps qui nous est donné comme un temps de grâce ? Grâce qui se dit dans ces jours de confinement, dans ces normes et ces règles à mettre en oeuvres…

Alors, avec Marie, dans ce mois de mai, voulons-nous dire oui à l’oeuvre de Dieu dans nos vies ?

Prenez bien soin de vous
P Didier DUBRAY

 

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1 mai 2020

7 eme lettre de notre curé Vendredi 1 Mai 2020

 

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Chers paroissiens
Comme convenu, voici le septième mot du Curé que vous pourrez retrouver sur le site de nos paroisses. Un mot pour prendre des nouvelles et s’en donner, pour nourrir modestement a vec b i e n d’ a u t r e s
propositions de l’Eglise universelle etdiocésaine ce temps de désert imposé pour en faire un temps de grâce.

Avec l’annonce hier de notre premier ministre, que l’ouverture au culte de nos Eglises ne pourra pas se faire avant le 2 juin, et encore, avec des conditions strictes d’accueil, monte peut-être au coeur de la communauté
chrétienne catholique un sentiment d’injustice. Montent aussi et depuis une semaine déjà, nous avons pu le voir et l’entendre sur les réseaux sociaux, des informations qui feraient état d’un complot contre les catholiques, plus encore des pétitions ont surgi pour faire pression sur l’épiscopat pour qu’on nous redonne
« notre messe »…
Je vous invite à prendre un peu de recul ! Cela est nécessaire en toute situation, plus encore en situation de crise. Il me semble qu’il nous faut, communauté chrétienne catholique, ne pas tomber dans la caricature, et nous ranger encore une fois hors du temps, de l’espace, et du monde qui est le nôtre avec ses lois et ses

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règles. J’entends déjà des réactions face à la sacrosainte liberté de culte ou bien l’argument de la foi qui peut vaincre tous les virus…
Dans ce temps que nous avons à vivre avec l’absence de rassemblement communautaire pour célébrer le Christ ressuscité dans l’Eucharistie. Dans ce temps qui nous est donné, ouvrons-nous à une réflexion sur notre relation au monde qui est le nôtre et aux pouvoirs publics.
Réflexion qui doit, à mon avis, avoir pour critère cette citation de St Jean :
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se
perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le
monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Jn 3,16-17
mais aussi la 9ème intention de prière dite le soir du vendredi saint :
« Prions pour les chefs d’état et tous les responsables des affaires publiques : Que le Seigneur notre
Dieu dirige leur esprit et leur coeur selon sa volonté pour la paix et la liberté de tous. »
Prenez bien soin de vous
P Didier DUBRAY

25 avril 2020

6 ème lettre de notre curé Vendredi 24 Janvier

 

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Chers paroissiens
Comme convenu, voici le sixième mot du Curé que vous pourrez retrouver sur le site de nos paroisses. Un mot pour prendre des nouvelles et s’en donner, pour nourrir modestement avec bien d’autres propositions de l’Eglise universelle et diocésaine ce temps de désert imposé pour en faire un temps de grâce.
« Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain » « Notre coeur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route, nous ouvrait les Écritures ? »
En ce 3ème dimanche de Pâques où il nous est donné à entendre ce très beau texte des disciples d’Emmaüs en Luc 24, 13-35, j’ai envie de m’arrêter avec vous sur les diverses présences du Christ ressuscité à son Eglise et au monde.


M’arrêter avec vous sur les circonstances qui sont les vôtres, vous tous qui êtes
privés de la communion eucharistique depuis déjà 6 semaines.
« L'Église vit de l'Eucharistie depuis ses origines. Elle y trouve la raison de son existence, la
source inépuisable de sa sainteté, la force de l'unité et le lien de communion, l'impulsion de sa vitalité évangélique, le principe de son action d'évangélisation, la source de la charité et l'élan de la promotion humaine, l'anticipation de sa gloire au Banquet éternel des Noces de
l'Agneau » Ac 19, 7-9.


M’arrêter, sans minimiser le sacrement de l’Eucharistie qui est la vie de l’Eglise
et des croyants pour redécouvrir la présence du Christ ressuscité se manifestant de
façon multiple et variée. Cette variété est au service d’une ouverture.
Pointons si vous le voulez bien ces multiples présences :


1/ Jésus présent dans le sacrement du Frère ; Comment aujourd’hui même
confiné, je reste en contact avec ceux et celles que le Seigneur m’a donnés comme
frères, soeurs, proches ou lointains ?
2/ Jésus présent dans sa parole lue et priée ; Comment aujourd’hui confiné, je
prends du temps chaque jour pour lire et prier avec la Parole de Dieu seul et avec ceux
et celles avec qui je vis ?
3/ Jésus présent dans les plus petits :
« Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? Tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? Tu étais un
étranger, et nous t’avons accueilli ? Tu étais nu, et nous t’avons habillé ? Tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Matt 25,37-40
Le frère, la Parole, les plus petits, cette diversité nous fait découvrir si nous y consentons, la liberté de manifestation du Christ Ressuscité qui ne supporte aucun enfermement.
Rentrons donc dans cette liberté des ressuscités avec lui.

Prenez bien soin de vous.
P Didier DUBRAY

18 avril 2020

Homélie du Père Didier pour le Dimanche 19 Avril

 

« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Frères et soeurs combien Thomas nous est sympathique…Sympathique dans ses doutes et dans ses demandes de preuves pour croire à l’incroyable.
Cet Incroyable de la vie qui vient, qui jaillit de cette humanité du Christ Jésus, de cette humanité morte, de cette humanité enfermée dans la nuit du tombeau.
Oui, Thomas vient mettre le doigt au sens propre comme au figuré sur la source de notre Espérance et de notre Foi.
A la manière de Jean, lorsqu’il pose la tête sur la poitrine du Christ Jésus, Thomas dans sa contestation rationnelle, nous interpelle sur notre propre relation au Christ vrai homme et vrai Dieu.
Frères et soeurs,
Dieu à fait le choix d’envoyer son fils, partager notre vie tout humaine jusque dans ce qu’elle a de plus fragile -la mort-.
Dieu a ressuscité son fils, il l’a fait sortir vivant du tombeau. L’humanité que veut toucher Thomas a vocation à la vie et nom à la mort.
La mort a été vaincue une fois et une fois pour toute dans l’expérience qu’a vécue le Christ véritablement homme et véritablement Dieu.
A nous, comme pour Thomas de réaffirmer devant cette victoire de la vie sur la mort, la source de cette victoire : Jésus pleinement homme et pleinement Dieu. En Jésus Christ, notre Seigneur et notre Dieu, hier aujourd’hui et demain une brèche est ouverte et l’Espérance contre toute espérance est au rendez-vous.
Le crois-tu, dans ce qui fait la réalité de ta vie aujourd’hui ?
Le crois-tu, dans ce qui fait le monde où nous vivons ?
Es-tu prêt, prête à en être le témoin ?
Amen

Père Didier

 

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17 avril 2020

5 ème lettre de notre curé Vendredi 17 Avril 2020

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Chers paroissiens
Comme convenu, voici le cinquième mot du Curé que vous pourrez retrouver sur le site
de nos paroisses. Un mot pour prendre des nouvelles et s’en donner, pour nourrir modestement avec bien d’autres propositions de l’Eglise universelle et diocésaine ce temps de désert imposé pour en faire un temps de grâce.
L’octave de Pâques, dans les textes de la liturgie, nous donne à découvrir des hommes qui auront à se confronter à l’évènement si bouleversant de la présence du ressuscité à leurs côtés : Thomas, puis les disciples d’Emmaüs et pour finir Philippe.
Avec le temps qui nous est donné, je vous invite à lire aussi dans St Jean
Ch20, 11-18, la belle rencontre entre le ressuscité et Marie-Madeleine.

Tous et toutes ont eu, comme chacun et chacune d’entre nous, à dire leur
foi au Christ vivant, vainqueur de la mort.
On pourra découvrir que pour eux, comme peut être pour nous, cette réalité n’est pas sans question, sans doute.
Nous devenons ainsi contemporains par la foi, par nos questions, nos doutes, de ces hommes et de ces femmes qui iront jusqu’à offrir leur vie pour celui qui s’est donné à voir vivant, ressuscité.
Alors si vous voulez, prenons le chemin avec Thomas et donnons-nous du temps
pour nous redire sur quoi et sur qui s’enracine notre foi ?
Mais nous pouvons aussi nous poser la question : quelle est la source de nos doutes aujourd’hui ?
Prenez bien soin de vous
Père Didier DUBRAY

11 avril 2020

4 éme lettre de notre curé Vendredi 10 Avril 2020

 

Capture d’écran 2020-04-11 à 19Le 10 Avril 2020

Chers paroissiens


Comme convenu, voici le quatrième mot du Curé que vous pourrez retrouver sur le site de notre paroisse. Un mot pour prendre des nouvelles et s’en donner, pour nourrir modestement avec bien d’autres propositions de l’Eglise universelle et diocésaine ce temps de désert imposé pour en faire un temps de grâce.


1rois 19,11 Le Seigneur dit : « Sors et tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur, car il va passer. » À l’approche du Seigneur, il y eut un ouragan, si fort et si violent qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ; et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ;


12 et après ce tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ; et après ce feu, le murmure d’une brise légère.
« Le murmure d’une brise légère »
La vie qui est la nôtre aujourd’hui depuis presque 4 semaines a transformé notre façon d’appréhender notre quotidien.
Notre rythme de vie est transformé, nous sommes passés dans une autre dimension dans notre relation aux autres nos plus proches avec qui nous sommes confinés et nos relations habituelles de travail d’amitiés etc. Cette vie génère des manques et des contraintes.
Devant ces manques et ces contraintes plusieurs possibilités :
Baisser les bras et se laisser aller en subissant l’instant qui vient
Rentrer entre nos quatre murs, dans un activisme à tout cran pour occuper l’espace et le temps.
Prendre chaque jour comme il vient avec sérénité, humour en y cherchant les cadeaux qui nous sont offerts au jour le jour.
Notre relation à Dieu se trouve aussi perturbée et là aussi nous pouvons appliquer les trois analyse ci-dessus : Baisser les bras, rentrer entre nos quatre murs dans l’activisme
ou prendre chaque jour comme il vient avec sérénité et humour.
Pour nous aider sur ce chemin le texte du prophète Elie à l’Horeb peut nous donner quelques clés.
Oui dans notre relation aux autres et à Dieu, il nous faut consentir à sortir de toutes ces spirales qui génèrent du bruit pour pacifier nos peurs et nos questions légitimes sur le temps que nous vivons et son après.
Donnons-nous du temps pour nous poser en vérité pour goûter à cette brise légère qui nous révèle les autres et qui nous révèle Dieu.

Prenez soins de vous
P Didier

9 avril 2020

Chemin de Croix par Caritas Canada autour de l'Amazonie

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  Chemin de Croix | Carême 2020

                     

Par Développement et Paix – Caritas Canada

c’est le Chemin de Croix qui était bâti par la Caritas de Canada pour le Vendredi Saint à Rome.

Tout est axé sur les réflexions autour de l’Amazonie

Pour visualiser ,cliquer sur la ligne bleue ci dessous :

2020_CHEMIN_CROIX_Amazonie_1_

3 avril 2020

Lettre du Vendredi 3 Avril de notre curé

 

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« S’il me manque l’Amour, je ne suis rien. »
Chers paroissiens
Comme convenu, voici le troisième mot du Curé que vous pourrez retrouver sur le site de notre paroisse. Un mot pour prendre des nouvelles et s’en donner, pour nourrir - modestement avec bien d’autres propositions de l’Eglise universelle
et diocésaine - ce temps de désert imposé pouren faire un temps de grâce.

Oui, ce temps qui nous est donné, qu’il soit un temps pour habiller nos vies et nos coeurs de
cette charité dont parle St Paul dans son épître aux Corinthiens. 1co 13, 1-13 texte que je vous invite à relire et à méditer.
La vie des disciples du Christ Jésus se fonde et s’enracine sur ces paroles du maître.
En St Jean, « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les
uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour
les uns pour les autres. » Jn 13,34-35
Dans nos vies tellement pleines et tellement remplies de tant et tant de choses,
toutes tellement essentielles !!!!!! Ne nous faut-il pas retrouver le goût de l’inutile et du gratuit pour nous et pour ceux qui nous entourent ?
Ne nous faut-il pas retrouver le goût de ces actes d’Amour envers les personnes qui nous entourent mais aussi par nos engagements dans le monde et dans l’Eglise ?
Ne nous faut-il pas faire taire toutes nos routines, amertumes, rancoeurs
etc... ?
Pour signifier en actes et en paroles que nous sommes vraiment ses disciples même si ce n’est pas simple tous les jours.
Prenez soin de vous
P Didier

28 mars 2020

Homélie du Père Didier pour le Dimanche 27 Mars

 

Capture d’écran 2020-03-28 à 16« Lazare, viens dehors ! »


Frères et Soeurs, dimanche
prochain, nous célèbrerons l’entrée de Jésus à Jérusalem avec la fête des rameaux.
Sur la route qui le conduit à sa pâque, Jésus pose ce signe du retour à la vie de Lazare, comme un clin d’oeil sur le chemin.
Clin d’oeil en direction de ses disciples, en direction de Marthe et de Marie, en direction de la communauté juive qui scrute les moindres gestes qu’Il peut accomplir pour le mettre en défaut.
Clin d’oeil en direction de nous tous, baptisés dans sa mort et sa résurrection. Oui, le Christ vient manifester ce que sera la conclusion de ce chemin. Plus encore, il vient nous donner les clés pour comprendre ce
chemin.
Première clé : celle de sortir comme Lazare qui vient dehors à son appel. Sortir de tous ces lieux de mort, qui aujourd’hui encore, nous empêchent d’être des vivants avec le Christ.
Deuxième clé : se laisser libérer de tous ces liens nocifs qui nous entravent pour marcher à la suite du Christ, « déliez-le etlaissez-le aller »
Frères et soeurs, dans le contexte que nous vivons, que nous subissons, peut-être, faisons le choix, de prendre du temps pour nous poser, afin de regarder qu’est-ce qui constitue le trousseau de clés
de notre existence pour ouvrir notre Vie.
Mais sur qui ? et sur quoi ? à qui ? et à quoi ? Ce qui est sûr, depuis que Jésus est allé jusqu’au bout de son
chemin, jusqu’au bout de sa pâque, il nous a transmis cette parole de vie et d’espérance ; clé incontournable pour espérer contre toute espérance. « Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Telle est la question qui nous est posée aujourd’hui encore.
P Didier DUBRAY
Vous pouvez nous rejoindre dimanche à 11h00 pour la messe dans la
cathédrale de Vence par le biais de mon compte Facebook.

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